Η/Μ/Χ
Le nom de la rue, d’abord, nous indique qu’il se passe quelque chose de pas banal : rue de la Folie-Méricourt dans le 11e arrondissement.
Attirés par les bonnes odeurs d’une cuisine d’un autre temps, on file directement au numéro 106, et nous y voilà : l’auberge Pyrénées Cévennes.
Ça ressemble à ces anciennes auberges landaises au coin d’un carrefour à tracteurs, ou un restaurat routier de la Nationale 7 à Pouilly-sur-Loire.
Et bien, sortilège ! On est « midnight » in Paris, dans un bistrot de conte de fée où le pâté en croute de Pierre Négrevergne mérite l’inscription supplémentaire à l’inventaire des monuments historiques.
Si la cuisine proposée attire les forçats de la fourchette, la rusticité des lieux est la carte maitresse de l’Auberge Pyrénées Cévennes.
Alors, qui mieux qu’une romancière comme Joy Sorman, une habituée, de l’Auberge pour décrire l’atmosphère qui y règne ?
Avec un décor pareil, pourquoi ne pas y tourner un jour un film d’époque ?
Ce sera donc chose faite. En 2006, le réalisateur Michel Hazanavicius tourne une scène d’OSS 117, alias Hubert Bonisseur de la Bath, l’agent secret venant chercher ses instructions pour sa future mission en Afrique du Nord.
Voilà, il en est ainsi à l’Auberge Pyrénées Cévennes, on y va bien sûr pour de la blanquette mais aussi pour un moment d’évasion bien particulier : cette certaine « idée de la France » chère à Papa de Gaulle, heureuse, prospère, glorieuse et forte.
Et cette France-là se retrouve dans l’assiette de l’Auberge Pyrénées Cévennes, 4ème place de pâté de canard en croute au championnat du monde 2015, il s’en est fallu d’une lichette de foie gras pour ne pas être premier !
Assiette Lyonnardise de la très estimée charcuterie Sibillia des halles Paul Bocuse, le fameux ramequin de hareng pomme à l’huile et la blanquette de veau précieuse à Jean Dujardin.
Civet de sanglier, cœur de ris de veau à la truffe noire, la vraie tuber mélanosporum, et puis la farandole des desserts pour les kamikazes : mille feuilles, tarte tatin ou soufflé chaud au caramel beurre salé.
L’auberge Pyrénées Cévennes, vous l’avez compris n’est pas faite pour les petits fragiles à trottinette.
C’est la folie rue de la Folie-Méricourt, Paris 11e.
Thierry Boeuf
France Bleu
Η/Μ/Χ
Situé près de la place de la République, ce charmant restaurant aux poutres apparentes ressemble à une auberge perdue dans les montagnes, où se réchauffer en savourant des assiettes généreuses…
PRÈS D’UNE ANCIENNE FOLIE
Cette fois, on fait un tour du côté de la rue de la Folie-Méricourt. Un curieux nom pour cette voie du 11e arrondissement parisien, qui commence à être cité sur les plans dès 1652 ! En effet, celle-ci appartenait autrefois au hameau de Popincourt, et doit son nom à l’ancien propriétaire d’une folie qui se serait nommé “Marcaut” : au fil des siècles, son nom s’est transformé pour devenir “Moricaud”, puis “Méricourt”. Et cela est resté, puisque l’on parle donc désormais de la rue de la Folie-Méricourt !
C’est donc dans cette rue, précisément au numéro 106, que se trouve un chaleureux restaurant aux airs d’une auberge d’antan. Là, accueilli dans une grande salle, on est charmé par les poutres en bois, la cheminée qui crépite, les carreaux de ciment, les nappes blanches à carreaux et les saucissons pendus au plafond. Cette maison de plus de 100 ans n’a pas changé d’un iota ! Désormais dirigée par le chef Pierre Négrevergne, elle offre une cuisine traditionnelle, dans des portions généreuses, qui aident à mieux passer l’hiver.
Pour ceux qui connaissent bien le Vieux Lyon, on retrouve ici le charme des “bouchons”, ces fameux restaurants qui servent une cuisine de terroir, dans des intérieurs folkloriques. Bref, c’est une adresse à retenir si l’on veut trouver du réconfort dans un cadre familial. Mais attention : la maison connaît quelques habitués et demeure dans un quartier très prisé, proche de la place de la République. Il est donc conseillé de réserver à l’avance pour être sûr d’avoir sa place au chaud.
UNE CUISINE À LA BONNE FRANQUETTE
Ce restaurant, dénommé l’Auberge Pyrénées Cévennes, valorise la gastronomique française à travers ses célèbres plats : terrine maison, blanquette de veau et riz grillé, poitrine de cochon, saucisse de Toulouse, canard confit avec des haricots, cassoulet, mille-feuille, profiteroles… Le tout accompagné par une grande carte de vins. Une chose est sûre : on y mange à notre faim, avec des assiettes copieuses. Il faut donc compter 36 € pour déguster un menu au complet, mais ça les vaut bien !
Η/Μ/Χ
Si Paris est envahie depuis fort longtemps d’influences culinaires variées allant du pire au meilleur, on se souvient parfois, à la lueur d’un réverbère ou sortant d’une séance au Ciné Club du coin, que Paris sera toujours Paris. Ville des révolutions, forte en gouaille et riche d’une gastronomie bien typique, qui rassemblait déjà ce qui se faisait de meilleur à Lyon, Strasbourg, Toulouse ou Caen. Certaines bonnes maisons au charme désuet restent des valeurs sûres. Ultimes bastions du manger français. Abats, beurre, gibiers, portions sérieuses, ces bistrots de Paris mériteraient de faire figurer en vitrine « Interdit aux pisses-vinaigres » on s’y rend pour rire, boire et manger de bons plats canailles.
Η/Μ/Χ
Chère restauratrice, cher restaurateur,
Nous avons le plaisir de vous annoncer que votre restaurant est recommandé dans le Guide MICHELIN France 2023 et est distingué du Bib Gourmand pour sa cuisine au très bon rapport qualité-prix.
Nous vous adressons, ainsi qu’à toute votre équipe, nos plus vives félicitations !
Les équipes du Guide MICHELIN
Η/Μ/Χ
L'AUBERGE PYRÉNNÉES CÉVENNES, LE BISTROT PARISIEN AUTHENTIQUE ET GOURMAND
L'Auberge Pyrénnées Cévennes, c'est le vieux bistrot Paris 11e, qui nous régale de sa cuisine traditionnelle depuis plus de 100 ans. Repris par Pierre Négrevergne il y a deux ans, cette institution continue d'enchanter les amateurs de bonne cuisine française généreuse. Fan de pâté en croûte, blanquette et cassoulet ? Voilà votre adresse !
L'Auberge Pyrénées Cévennes fait partie de ces restaurants qui ne changent pas avec le temps, ces adresses parisiennes comme figée où on adore aller se poser pour déguster une vraie cuisine traditionnelle française dite de grand-mère, le tout dans une ambiance conviviale et décontractée.
Dans ce bistrot, point de chichis, on est là pour bien manger et boire du bon vin. Et si vous lancez le chef sur le sujet, Pierre Négrevergne, qui organise aussi des tours privilégiés dans des vignobles, se fera un plaisir de conter son amour pour ce breuvage aux 1001 facettes.
L'Auberge Pyrénées Cévennes se divise en deux parties, voire 3. De la première où un grand bar en laiton longe la droite, on passe à l'autre salle cosy qui se divise en deux avec une partie idéale pour les grands groupes.
Nappes à carreaux, suspensions en forme de roues, poutres en bois et tomettes au sol et saucissons qui pendouillent, pas de doutes, le cadre de l'Auberge Pyrénées Cévennes a gardé son image d'antan. Si vous êtes en quête d'une belle adresse authentique où vient rigoler et bien manger, alors vous êtes au bon endroit.
Η/Μ/Χ
Le chef Pierre Négrevergne s'épanouit à merveille dans cette maison qui a plus de 100 ans. Il régale avec une savoureuse cuisine "de grand-mère" qui met en valeur le patrimoine gastronomique français (terrine maison, blanquette de veau à l'ancienne et riz grillé, mille-feuille), servie en portions généreuses. Cette auberge régale toujours autant.
Η/Μ/Χ
Elle nous enterrera tous… L’auberge peut changer de proprio ou de chef, elle ne sort pas de sa capsule temporelle: entoilage à grosses fleurs, poutres, collections de casseroles en cuivre et de plats à baeckeoffe, trophées de chasse, saucisson et jambon suspendus, serviettes pliées en éventail dans les verres. La carte est à classer entre L'Art de la Cuisine de Marie-Antoine Carême et le Grand Dictionnaire de Cuisine d’Alexandre Dumas: foie, blanquette, rognon et ris de veau, pâté en croûte, pied de porc, paris-brest, clafoutis… Tatin renversante.
Η/Μ/Χ
Sur les traces des icônes !
On entre dans le 11e !
Dans cet arrondissement, les fans d’Hubert Bonisseur de la Bath pourront déguster la fameuse blanquette de veau à l’auberge Pyrénées Cévennes...
Η/Μ/Χ
Pierre Négrevergne, chef du restaurant l’Auberge Pyrénées-Cévennes (Paris), entretient un lien très fort de complicité et d'amitié avec le vigneron Stéphane Vedeau. Raisin d'un côté, produit de l'autre, le respect de la "matière première" est au cœur de leurs pratiques respectives. Portraits croisés.
Η/Μ/Χ
Par Estérelle Payany
Η/Μ/Χ
PIERRE NÉGREVERGNE
Auberge Pyrénées Cévennes
à Paris (75)
En juillet dernier, Pierre Négrevergne se lançait un sacré défi : racheter l’Auberge Pyrénées Cévennes, une institution de l’Est parisien à l’ambiance conviviale et à la cuisine généreuse. Après 14 ans à la tête de La Terrasse Mirabeau, un établissement gastronomique situé lui côté ouest de la capitale (Paris 16e), il affirme avoir enfin trouvé un restaurant à son image.
Un an après… êtes-vous un cuisinier différent ?
Non, absolument pas. Je suis en revanche très satisfait et heureux de cette première année écoulée. J’avais toujours rêvé de posséder un « vieux » bistrot. J’ai réalisé un rêve en acquérant l’Auberge Pyrénées Cévennes, je me sens privilégié. Lorsque j’étais à La Terrasse Mirabeau, je me sentais parfois à l’étroit, corseté ; la cuisine gastronomique que j’y proposais ne me ressemblait pas totalement. Alors qu’ici, ça ripaille, ça chante, l’ambiance est chaleureuse. Côté cuisine, j’élabore des plats que j’affectionne, certains diront « franchouillards », comme le pâté en croûte, la blanquette de veau ou le cassoulet. C’est toujours ce que j’ai voulu faire.
Η/Μ/Χ
Par Jean-Charles VERGUET
La question est récurrente : « Alors, vous êtes pyrénéen ou cévenol ? » La réponse l’est tout autant : « Je suis meusien ! » Pierre Négrevergne, originaire de Bar-le-Duc, a racheté il y a un peu plus d’un an l’auberge Pyrénées Cévennes, une légende des bistrots parisiens. Après 14 ans passés dans son précédent établissement, « La Terrasse Mirabeau », dans le 16e , il a eu envie de vivre une nouvelle aventure très bistronomique dans le 11e. En s’installant rue de la Folie Méricourt, il a changé une partie de la déco, mais sans la dénaturer, une partie de la carte, mais en conservant les incontournables de la maison. En revanche, il n’a pas pu changer le nom ! Même pas un petit peu. C’était une clause stipulée dans le contrat. Le cuisinier meusien a simplement pu inscrire au-dessus de la porte « par Pierre Négrevergne ». Ce qui ne l’empêche d’apporter son identité.
On s’attend à voir Jean Gabin attablé avec Lino Ventura et Bernard Blier !
Le chef s’est inscrit avec plaisir dans la continuité de cette maison plus que centenaire. Le côté rustique a été préservé avec les carreaux de ciment au sol, les boiseries, les jambons et saucissons qui sèchent pendus au plafond. Le bar en laiton, les grands miroirs, les nappes à grands carreaux, tout est dans son jus. Comme l’avait mis en place le premier propriétaire, au début des années 1900, transformant une ancienne biscuiterie en restaurant. En pénétrant dans la salle, on s’attend à voir Jean Gabin attablé avec Lino Ventura et Bernard Blier !
Η/Μ/Χ
Par Estérelle Payany
Si Jean Dujardin demandait “comment est votre blanquette” dans “OSS 117”, ce n’est pas un hasard : le plat fétiche du commissaire Maigret reste un souvenir d'enfance régressif et velouté pour nombre de gourmands. Ce classique de la cuisine bourgeoise reste une valeur sûre au semainier des bistrots !
Η/Μ/Χ
Par Estérelle Payany
L'Auberge Pyrénées-Cévennes
On se croirait dans une ferme des années 30 : plafond bas, poutres, cheminée et nappes blanches à carreaux. En vingt ans, le lieu n’a pas bougé… sauf que c’est Pierre Négrevergne, ancien de La Terrasse Mirabeau et de Rostang, qui a repris le flambeau. Mieux vaut oublier l’adresse si on est au régime : ici, c’est du généreux. Alors autant foncer sur le cassoulet, trop mal représenté dans la capitale. Dans la cassolette de cuivre, poitrine de cochon (parfaitement fondante), saucisse de Toulouse de chez Bobosse et confit de canard reposent sur un lit de beaux haricots fondants, mais qui gardent leur texture. C’est sacrément maîtrisé, pas gras et on peut même avoir du rab – si jamais on envisageait d’amener Obélix à table. Mais pour avoir aussi dévoré la blanquette, qui n’est pas en reste par sa délicatesse, voilà une ambassade de cuisine bourgeoise française à redécouvrir, service taquin et badin compris.
Η/Μ/Χ
Par Par Alice Bosio, Colette Monsat et Hugo de Saint Phalle
Cassoulet à l'Auberge Pyrénées Cévennes
Le lieu. Le chef Pierre Négrevergne (ex-Terrasse Mirabeau) a repris depuis quelques mois cette institution hors du temps aperçue dans le premier OSS 117. Mais ouf, le cadre n'a pas bougé! Nappes à carreaux violets, jambons et rosette pendus au plafond, tomettes et trophées de chasse continuent de nous transporter au milieu d'une auberge de province… à deux pas de République.
Le plat. Si le nouveau taulier a mis sa patte sur la carte - notamment via un excellent pâté en croûte au canard et foie gras -, celle-ci célèbre toujours la cuisine bourgeoise, à l'image de la blanquette (un peu fade) ou du cassoulet, plat phare de la maison (26,90 €). Ultra-copieux, il débarque en salle dans son poêlon en cuivre garni de haricots blancs fermes et fondants à la fois, de saucisse, confit de canard et poitrine de cochon mijotés dans une sauce tomatée goûteuse. Réservé aux estomacs solides!
Bravo. La générosité des assiettes, le cadre dans son jus.
Dommage. La clientèle 100 % masculine (ou presque), ce soir-là.
Auberge Pyrénées Cévennes. 106, rue de la Folie-Méricourt (XIe). Tél.: 01 43 57 33 78. Tlj sf sam. (déj.) et dim.Formule: 36 €. Carte: 45-60 €.
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C'EST NOUVEAU - Pile à temps pour la saison hivernale, Pierre Négrevergne, taulier du métier, reprend au clairon cette auberge nourricière du XIe arrondissement.
Genre : comme une encaustique qui réveillerait ce décor pleine poutre, Pierre Négrevergne, taulier du métier, reprend au clairon cette auberge nourricière, campée dans la Cocagne, le cassoulet et le plat de corps. Bref, un climat Armagnac qui n'attend plus que l'hiver pour y pousser sa rapière.
Η/Μ/Χ
Le blog de Gilles Pudlowski
Paris 11e : les exquis mets bourgeois des Pyrénées-Cévennes à domicile
Η/Μ/Χ
Après avoir passé 14 ans à La Terrasse Mirabeau, le chef Pierre Négrevergne (Hôtel Napoléon, Royal
Monceau, Bistrot d’à côté Flaubert) a vendu cet emblématique établissement du 16 ème arrondissement de
Paris pour racheter les murs de l’Auberge Pyrénées Cévennes. Située dans le 11 ème arrondissement de la
capitale, au 106 rue de la Folie Méricourt, cette institution tenue par David et François Constantin pendant 20
ans est devenue la propriété du chef en juillet dernier, pour une réouverture le 27 aout, après quelques travaux.
« Les travaux ne concernent que la cuisine, pour le reste, tout est resté dans son jus », explique Pierre
Négrevergne. « J’étais à la recherche d’un établissement comme celui-ci depuis des années. Ce restaurant a
une âme, c’est ce qui m’a séduit. D’autant plus que le décor correspond totalement à la cuisine que je propose,
une cuisine « franchouillarde », bourgeoise, faite de mijotés, de pot-au feu et autres pâtés en croûte » .
En cuisine comme en salle, les brigades restent les mêmes qu’auparavant, et le chef sert désormais ses
grands classiques dans l’ambiance bistrot, bon enfant et conviviale propre à l’Auberge Pyrénées Cévennes
– qui a conservé son nom (obligation de l’acte de vente)... mais qui compte désormais la discrète annotation
« Par Pierre Négrevergne ».